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Valérie Tenza Darmandy

Valérie Tenza Darmandy

Articles

Reflexion sur la place du hasard dans l'univers

Lundi 01 Mai 2017
L'astrologie, art multidimensionnel Astrologie mondiale

Le 7 Mai 2017 aura lieu l’élection du prochain Président de la République en France. L’exercice périlleux de la prévision qu’elle soit dans le cadre de la Présidentielle ou non, repose sur l’observation de configurations de part et d’autre dans les thèmes des candidats, puis d’une seconde étude avec l’état du ciel mondial. Bien que je n’adhère pas au terme prévision pour l’image négative qu’il génère sur l’outil astrologique, je ne trouve pas d’adjectif qui le remplacerait surtout lorsqu’on connait le travail que représente une «prévision». Restons simple et sans s’enfermer dans une étiquette, le terme analyse astrologique reste encore le plus proche de la réalité.

L’astrologie est une sorte de langage symbolique qui voit l’être sans fards et sans habit social. En étudiant une carte du ciel, l’astrologue plonge au cœur de l’être de sorte qu’il en retranscrit ses sensibilités, son univers et les différentes dimensions contenues dans son ciel de nativité. Dans le cadre des Présidentielles, les analyses ne reflètent jamais de couleur politique. Mais l’astrologie va bien plus loin que l’analyse. Elle touche à des questions relevant d’un niveau supérieur et philosophique. La pratique constante de l’astrologie soulève régulièrement la place du hasard dans le quotidien, elle interroge sur la marge de manœuvre allouée à chacun dans son libre-arbitre. Face à l’astrologie je ne compte plus les expériences qui m’ont interpellées tant elles sont nombreuses au cours de mon parcours dont certaines relèvent de l’improbable et pourtant, l’astrologie a montré plus d’une fois sa pertinence.

Par son rouage complexe, elle rappelle combien nous, êtres humains qui composons ce monde, sommes dans une certaine mesure à l’origine de son état et décisionnaires de son devenir. Les époques évoluent au gré des prises de consciences collectives et les générations qui se succèdent doivent se positionner après avoir tiré les leçons des précédentes, ainsi tourne l’éternel cycle de la vie. La pratique de l’astrologie entraîne automatiquement celle de l’astrologie mondiale qui avec ses cycles, balise les périodes de crises, de vaches maigres ou d’essor dans l’histoire. Il est impossible de dissocier l’astrologie individuelle de l’astrologie mondiale, la plus grande la mondiale, régit l’individuelle, l’une sert d’écho à l’autre et dans ces instants, l’heure est venue pour l’univers d’accorder sa mélodie. Ce qui est enfermé dans les thèmes de nativité ne résonnent qu’à des périodes rythmées par l’univers. Ces périodes ouvrent des espace-temps de durées variables où les potentialités enfermées à l’état de sommeil sont sollicitées par l’état céleste mondial.

L’astrologie a ses limites dans le sens où seul l’être concerné par son ciel s’ouvre à sa propre évolution et à un certain niveau. Certaines nativités sont plus perméables à d’autres dans les réactivations de leurs aspects dominants, elles pourront évoluer au moindre battement de cil de Saturne sur un coin de leur ciel tandis que d’autres devront attendre le troisième et dernier passage de Saturne ou des transsaturniennes pour ressentir une transformation intérieure. Elle possède d’autres limites d’ordre techniques apportées par nos lendemains en proie aux évolutions technologiques. Dès 2018, le tourisme spatial arrive sur le marché. Les milliardaires qui pourraient avoir l’idée de célébrer leurs anniversaires dans l’espace rendent inexploitable l’établissement de la révolution solaire sur le lieu d’anniversaire. Ce qui s’apparente à de la science-fiction en 2017 ne l’est pourtant pas. Si le tourisme spatial venait à être abordable en coût et donc à se démocratiser, passer un anniversaire hors des latitudes et des longitudes terrestres nécessiterait que la révolution solaire doit utiliser les longitudes et les latitudes du lieu de naissance et non celles de d’anniversaire.

Enfin les limites de l’astrologie sont humaines. Toute personne peut se tromper parce que derrière l’astrologue, il y a des hommes et des femmes qui ont droit à l’erreur. Et en cela, on se sent humain, plus humain encore d’étudier ce grand art. Des endroits du ciel natal aspectés par les astres lents génèrent des changements intérieurs, de tout ordres, souvent invisibles pour quiconque, ils sont l’occasion de décision engageant l’avenir. Ils coïncident aussi avec des situations en cours et des événements. Les cycles planétaires importants qui balayent un ciel natal proposent de faire des choix à des moments, des choix qui sont susceptibles d’engager l’avenir à long terme lorsqu’ils sont faits sous la réactivation de transits importants ou de réactivations de cycles qui initient des instants déterminants pour l’avenir, même très éloignés dans le temps. Ils constituent la loi naturelle de causes à effets tous domaines confondus (évolution personnelle, affectif, financier, professionnel) qui fait dire à quelqu’un à un moment de son existence. «Si je n’avais pas pris cette décision il y a tant d’années, je ne traverserais pas ma situation actuelle»

L’astrologie est un outil de connaissance de soi, des rythmes comme il en existe d’autres mais une vie ne suffit pas à en faire le tour. L’astrologie m’a appris, entre autres. À voir le monde avec un autre regard. Le hasard n’existe pas, même si le choix fait en son âme et conscience reste un choix perçu sur le moment, anodin.

Valérie Darmandy