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Valérie Tenza Darmandy

Valérie Tenza Darmandy

Articles

Le Titanic et l'étoile fixe Scheat

Mardi 02 Avril 2024
Astrologie mondiale Le Titanic

Dans l’existence, j’ai toujours été fascinée par l’intelligence des choses qui conduit à traverser telle ou telle situation. Et bien sûr, dans cet ordinaire qui tisse le fil d’instants marquants de l’existence, se glisse la question du libre-arbitre. Ce dernier est imperceptible jusqu’à l’émergence de situations. Pourtant, les contextes ou les événements même soudains, naissent d’une dynamique incessante de causes à effets.

Mon goût pour la recherche m’invite à explorer les coulisses des ciels sous lesquels sont initiées des situations, dont l’origine émane de détails parfois anodins. Le destin se cacherait-il dans l’infime détail… En quelque sorte, l’astrologie est l’envers du décor et des apparences. Elle repose sur un mécanisme si tentaculaire qu’un thème de naissance isolé est désuet face aux superpositions de configurations dans la chronologie de la mise en place d’un événement et ce, à des années de distance de ce dernier.

Ayant déjà travaillé sur l’histoire du Titanic au début des années 2000, je reprends l’analyse en amont du ciel du voyage inaugural pour tenter d’identifier une trame astrologique. Cette recherche demande de collecter des informations fiables, des dates et quand cela est possible, des heures. Toute étude d’un sujet invite à exploiter l’astrologie comme un panorama. Elle nécessite la réunion de plusieurs cartes du ciel afin de voir dans un premier temps leurs dynamiques puis dans un second, de les analyser avec les configurations mondiales en cours à la date en question.

Le voyage transatlantique légendaire

Tout fait sens dans la vie, parfois à des années de l’origine des choses. Mon père était un bon conteur. Bien avant que l’astrologie fasse irruption dans ma vie en 1979, alors que j’étais enfant dans les années 70, il improvisait des histoires mettant en scène des animaux dotés de la parole. Ses contes se déroulaient sur le long de la Meuse sur les chemins de halage de Charleville, ville de ma naissance. Un jour, son répertoire changea. Il quitta le monde imaginaire et me raconta avec émotion l’histoire d’un paquebot de luxe faisant naufrage en plein océan, lors de son voyage inaugural, où de nombreux passagers périrent par manque de canots. Médusée, je découvris l’histoire du Titanic.

Une paire d’années plus tard, lorsque l’astrologie entra dans ma jeune vie, spontanément mon esprit fut axé vers les liens entre les configurations astrologiques et les événements. Naturellement, il fallait laisser les années se dérouler pour absorber les connaissances astrologiques et manœuvrer dans cet art. On apprend toujours, dans le parcours astrologique, il n’y a pas de ligne d’arrivée. L’astrologie est une immensité, composée de différents courants (védique, tropicale, humaniste, karmique) d’une astrologie ancienne avec le septénaire ou d’une astrologie moderne incorporant les transsaturniennes dans l’astrologie tropicale. De son univers naissent des branches, des spécialités, (astrologie horaire, synastrie, le transgénérationnel, l’étude des monomères, des techniques diverses). La grande astrologie réunit ces univers.

On comprend aisément que de notre vivant, même avec une longue vie d’astrologie, on apprend une parcelle de cette immense discipline. Je souhaite partager avec les lectrices et les lecteurs ce bout de vie d’astrologue en écrivant mes anciennes recherches. 

Nouvelle étude astrologique sur l’histoire du Titanic

A travers les ouvrages, la tragédie du Titanic résulte d’un enchevêtrement de rencontres, de décisions et de circonstances. Bien qu’il soit toujours difficile de cibler le réel point de départ d’un événement, du fait de la relation de cause à effet, j’amorce l’analyse le jour de la fondation des chantiers navals, le 11 Avril 1861 puisque la date est complète. En Irlande au cours du XIX siècle, en 1845 deux frères fondent la White Star avant que cette dernière ne soit rachetée par Thomas Henry Ismay . A sa mort en 1899, son fils Bruce Ismay lui succède et continue de s’illustrer dans le voyage transatlantique de luxe. Il fait construire des paquebots dont le Big Four, le Celtic, le Cedric, le Baltic et l’Adriatic. En 1908 Bruce Ismay et William Pirrie s’entendent pour construire des paquebots encore plus performants. Trois nouveaux arrivent pour les voyages transatlantiques : l’Olympic, le Britannic et le Titanic.

Les cartes du ciel présentées en point vernal, heure inconnue, sont celles de personnalités ayant eu un rôle de décisif dans la construction du Titanic et d’étapes clefs dans l’histoire du paquebot. J’ai monté les cartes du ciel avec deux logiciels aux graphismes différents et complémentaires, au niveau visuel (dessins planétaires) et précisions pour les latitudes et longitudes en plein océan atlantique.

Note : sur les cartes établies en point vernal 0° Bélier, ne pas tenir compte de la localisation de la Lune.

Fondation des chantiers navals, 11 Avril 1861. Carte du ciel en point vernal.

Le Soleil de date de la fondation des chantiers navals Harland and Wolff est à quelques minutes la même position solaire du jour du voyage inaugural du Titanic, un 10 Avril. Cette coincidence est d’un point de vue astrologique une information. Dans les deux dates, éloignées l’une de l’autre de cinquante et un an, le Soleil se trouve conjoint à l’étoile fixe Baiten-Kaitos dont la position en 1930 est à 20° 58’ Bélier «Transport forcé, émigration, infortune par force ou accident, naufrage mais avec délivrance, chutes et coups » Robson.

Observation : Neptune en dignité en Poissons à 29°54’ est en conjonction avec l’étoile fixe Scheat à 28°24 (position en 1930) dont les analogies sont : « cause extrême infortune, meurtre, suicide et submersion » source Robson et pour Juvleno « danger de mort par eau ou par suffocation ». Les deux astrologues Robson et Juvleno s’accordent pour situer un danger par l’eau et de submersion.

Bruce Ismay, carte établie en point vernal

 

Rescapé du Titanic, le Président de la White Star Line, Bruce Ismay est monté à bord du canot C la nuit du naufrage, le 15 Avril 1912. Dans son ciel, l’axe des déplacements Gémeaux-Sagittaire est mis à l’honneur. Il est traversé par une triple opposition d’Uranus à Mercure, Soleil, Vénus. L’axe nodal accompagne cette opposition. Le Nœud Nord est en Sagittaire, synonyme de voyages lointains. Neptune R à 1°04’ Bélier est dans une orbe de 2°10’ avec la position de l’étoile fixe Scheat, à 28°54 Poissons en 1930.

William Pirrie, carte établie en point vernal

Directeur des chantiers de Harland and Wolff, à la suite du décès de Harland en 1895, la longue carrière de William Pirrie débute à ses 15 ans comme dessinateur à Harland and Wolff. Dans son ciel, la caractéristique du mutable (signes doubles ou encore appelés signes communs) est à l’honneur, délivrant des capacités d’adaptation et d’évolution conséquentes. Dans son environnement professionnel, la présence de mutable est révélateur puisque la nature de ce signe fait référence à « des situations en cours de construction » ou du moins qui évoluent par étapes. Or tout chantier, ici naval, a bien pour fonction la construction, étapes par étapes. La conjonction Mars-Saturne apporte de la persévérance et une capacité d’adaptation, y compris dans les difficultés. Pourtant en détaillant des triples carrés entre le mutable Gémeaux et Poissons, leurs natures définissent un vivier de complications : Neptune, Saturne et Mars en Poissons, le tout au triple carré de Mercure, du Soleil et de Jupiter en Gémeaux. En dépit de l’absence de l’heure, l’environnement maritime se reflète dans ce thème. La conjonction séparante Mars-Saturne en Poissons au carré de Jupiter en exil expose à des litiges et des entraves. Le carré Neptune-Mercure donne lieu à des erreurs d’appréciation, d’estimation et des omissions. Ces triples carrés sont à l’état de latence, tant qu’ils ne sont pas activés par un aspect mondial majeur.

Synastrie Bruce Ismay - William Pirrie

 

La superposition de leurs configurations met en évidence trois signes mutables, l’axe Gémeaux- Sagittaire puis le Poissons. Le signe de la Vierge est vide de planètes au pas moyen ou lent. Mais, la Lune étant fin Lion à la mi-journée, selon l’heure de naissance de Bruce Ismay, sa Lune a la possibilité d’occuper le signe de la Vierge. Néanmoins, ce signe sert de déclencheur dans les événements vécus en communs pour les deux hommes, dès lors qu’une planète lente s’y positionne. Dès lors que le signe de la Vierge accueille une telle configuration, au sein de leur synastrie la croix mutable se constitue dans son intégralité : Gémeaux, Vierge, Sagittaire, Poissons. Leur synastrie affiche une réciprocité d’aspects entre Jupiter et Uranus. Uranus 18° Gémeaux de Ismay est en conjonction à Jupiter 24° de William Pirrie et Jupiter de William Pirrie 22° Balance à l’opposition d’Uranus 17° Bélier de Bruce Ismay.

Dans la symbolique astrologique, Jupiter et Uranus représentent l’opulence et l’éclat, ils ont en commun l’expression de la démesure et invitent à adopter une attitude ostentatoire. Par ailleurs, ils poussent à un excès de confiance vis-à-vis des situations. Sans doute, cette dynamique astrologique commune les a invités à vouloir le plus grand, le plus époustouflant des paquebots de luxe pour l’époque mais à tort a avoir une confiance aveugle aux performances techniques du Titanic, qualifié d’insubmersible. La démesure s’immisce également dans le descriptif. A l’époque, dans le langage on use de superlatifs pour définir les caractéristiques techniques et l’élégance du paquebot.

Construction du Titanic, carte établie en point vernal

Le jour de la pose de la quille est pris comme point de départ de la construction du Titanic. Le ciel mondial contient une conjonction séparante Mars-Uranus en Capricorne, dans une orbe large opposée à Neptune en Cancer. Cette conjonction Mars-Uranus se trouve en Gémeaux dans la date de la fondation des chantiers navals, constructeurs du Titanic, à la différence près c’est que la conjonction est appliquante le 11 Avril 1861. Dans un autre endroit du ciel se trouve un carré appliquant décroissant entre Mercure 20°07’ Poissons et Pluton 23°54’ Gémeaux, avec maitrise. Pluton en Gémeaux est carré à son maitre planétaire, Mercure, dans un cycle décroissant. Par son état astrologique, ce carré en passe d’acquérir son aspect exact et s’impose en un aspect majeur. Par ailleurs, le carré décroissant entre Saturne et Neptune est des plus compliqué. Il expose à des situations inextricables, un sentiment d’impuissance. Il peut désigner l’échec d’une situation, un effondrement, une illusion. Le point vernal correspond à 5H27 heure locale à Belfast.

Observation : Aucune conjonction de planète avec l’étoile Scheat. Nouvelle Lune (rond en noir) précédente localisée à 0°35 Bélier, en conjonction à 2° d’orbe de l’étoile fixe Scheat.

Comparaison construction du Titanic - Chantiers navals

En comparant le ciel du 31 Mars 1909, jour de début de construction du Titanic, avec celui des chantiers navals, on observe la localisation de la nouvelle Lune 0°35 Bélier (rond noir sur la carte du ciel de la construction) en conjonction à Neptune 29°54’ Poissons. La conjonction Mars-Uranus présente dans le ciel de la fondation des chantiers navals, revient au lancement de la construction du Titanic. Elle traduit un caractère imprévisible dans le cours des situations et expose à un risque accidentel.

Dans le thème de William Pirrie, on remarque le transit de Pluton mondial 23° Gémeaux sur son Jupiter 24° Gémeaux au carré de Mars 18° Poissons. Ce transit majeur aspecte notamment son Saturne en Poissons. Pour le ciel de Bruce Ismay, la Nouvelle Lune transite son Neptune 1°04’ Bélier proche de l’étoile Scheat. Pluton aspecte par opposition sa Vénus 20° Sagittaire et son Soleil 20° Sagittaire. L’axe nodal mondial est inversé avec celui du Président de la White Star Line. Le ciel de ce dernier est plus affligé que celui de William Pirrie.

Leurs ciels réceptionnent le transit de Pluton mondial, dont les manifestations coïncident avec des situations dont on ne distingue pas leur portée, ou l’on n’a pas conscience des actions entreprises au moment où elles s’installent. Le transit de Pluton masque une partie des choses, ou empêche que des prises de conscience se produisent. Ces dernières surgissent après le passage de Pluton sur des endroits stratégiques du natal et alors l’étendue d’une situation apparait comme une évidence.

Dans leur synastrie, rappelons-nous, le signe vide est la Vierge. A partir du moment où le Titanic commence sa construction, Jupiter arrive en Vierge et va transiter ce signe. Au mois d’Août 1909 soit quelques mois après le début de la construction, Jupiter atteint le 20ème degré de la Vierge. Par sa venue, la planète complète les trois mutables occupés par les planètes respectives des ciels de William Pirrie et Bruce Ismay ; Gémeaux, Sagittaire, Poissons. Pour les deux hommes, il s’agit d’une période importante de réalisation, une réalisation en résonance avec leur réciprocité Jupitérienne-Uranienne, aspect de la folie des grandeurs, invitant à vouloir épater.

Fin de construction du Titanic, carte du ciel établie en point vernal

La construction du Titanic s’achève le 31 Mai 1911, jour de l’anniversaire de William Pirrie. Dans le ciel mondial a lieu le carré décroissant entre Mars et Pluton. Plus précisément, Mars mondial 27°56 Poissons arrive sur Neptune 29°54’ Poissons du ciel de la fondation de Harland and Wolff, et proche du Neptune de Bruce Ismay.

Observation : conjonction de l’étoile fixe Scheat avec Mars mondial en point vernal 27°56’ Poissons. Le point vernal correspond à 1h29 à Belfast, ce qui signifie qu’au fur et à mesure de l’avancée de la journée du 31 Mars 1909, la planète Mars applique davantage à la conjonction à l’étoile Scheat dont la position est à 28°24’ Poissons. L’aboutissement des travaux se remarque dans le ciel de Pirrie, avec la triplicité d’Eau réalisée par les transits mondiaux vers son natal. La sublime conjonction Vénus Neptune véhicule une part de romantisme et de rêve. Cette conjonction est au trigone de son Mars et de son Saturne de nativité en Poissons. Jupiter mondial en Scorpion scelle le grand trigone d’Eau sur le thème de William Pirrie.

L’élément Eau est pris au sens propre puisqu’il s’agit d’un événement lié à l’environnement maritime. Le ciel du 31 Mai 1911 comparé à celui de Bruce Ismay est plus difficile. Mars mondial 27°56 arrive sur son Neptune natal.

Voyage initial du Titanic 20 Mars 1912, carte établie en point vernal

 

Le voyage inaugural du Titanic est programmé pour le 20 Mars 1912 mais un imprévu va modifier la date. Le 24 Février 1912, l’Olympic perd une hélice sur l’atlantique au large de Terre-Neuve. Pour le réparer, le hangar des chantiers de Belfast est réquisitionné, ce qui diffère le départ du Titanic. Le ciel est établi en point vernal, du fait de l’absence de l’heure supposée du départ. Le ciel monté pour 12h heure locale, le Soleil occupe le 29°31’ du Poissons.

Observation : Soleil 29°17’ Poissons en conjonction étoile fixe Scheat

Perte hélice Olympic, 24 Février 1912, 16H26 au large de Terre-Neuve

 

La perte de l’hélice a lieu à 16H26 à plusieurs miles de Terre-Neuve, dans le voyage de New-York à Sounthampton. Le ciel est établi au plus près de Terre-Neuve pour la capitale Saint-John’s. La conjonction Lune-Saturne est emblème de lenteur et retards. La conjonction entre Vénus et Uranus met l’accent sur un fait imprévisible, une forte émotion. L’opposition Jupiter-Mars s’approche de l’axe nodal et de l’amas de Bruce Ismay. Mars mondial 9° Gémeaux entre au carré de Mars et Saturne natal de William Pirrie. Jupiter mondial est au carré de Mars et Saturne Poissons de William Pirrie. Les configurations traduisent des entraves momentanées car les planètes ont des aspects de moyennes durées.

L’aspect astrologique le plus sournois est le carré de Pluton mondial 27° Gémeaux en train d’appliquer par carré à Neptune 29°04’ Poissons de la fondation des chantiers navals Harland and Wolff. Le carré de Pluton prépare vis-à-vis de l’entreprise une crise majeure suivant d’un tournant. Pluton et Neptune en tant que planètes transgénérationnelles sont à considérer comme telles, c’est-à-dire qu’elles sont en mesures d’impacter tout un collectif et sur des générations entières.

Le ciel du 24 Février 1912 est à comparer à celui du voyage inaugural initialement prévu le 20 Mars 1912, celui du 10 Avril 1912 puis celui du naufrage le 15 Avril 1912.

Observation : pas de conjonction avec l’étoile fixe. Aspects astrologiques reflétant un imprévu et du retard.

 Voyage inaugural du Titanic le 10 Avril 1912

Observation : Double conjonction avec l’étoile fixe Scheat : Vénus 27°24’ Poissons et la nouvelle Lune (rond en noir) avant cette date, localisée à 27°57’ Poissons.

Carte du ciel, collision avec iceberg, 14 Avril 1912, établi avec logiciel Auréas.

Collision iceberg 14 Avril 1912, 23H40, Longitude 50W14 – Latitude 41N46.

Observation : Double conjonction avec l’étoile fixe Scheat, Lune 26°13’ Poissons et la Nouvelle Lune 27°57’Poissons. A la collision avec l’iceberg, la Lune 26°13’ Poissons a déjà commencé son carré décroissant et appliquant de Pluton 27°10 Gémeaux, sous une orbe de moins de 1°. Le carré entre la Lune et Pluton s’enregistre près de deux heures après la collision, à 01H27 le 15 Avril 1912. Dans la symbolique astrologique cet aspect est celui d’émotions extrêmement intenses, il génère un contexte d’angoisses, de choc émotionnel, de traumatismes. La présence de la Lune en Poissons, signe d’Eau confère au carré de Pluton une ampleur singulière dans le champ émotionnel. L’onde de choc se propagera dans le monde dès le 15 Avril 1912.

Le carré Lune-Pluton est mondial. Carte établie à Terre-neuve, dans la capitale de Saint John’s à 600km du lieu du naufrage.

Conjonction Lune Poissons, étoile fixe Scheat

La conjonction de la Lune se fera à 28°24 Poissons sur l’étoile Scheat, à 3H 45 du matin le 15 Avril 1912. Elle succède au carré mondial décroissant Lune-Pluton à 1H27.

Carte du ciel avec le logiciel Auréas, coordonnées dans l’Atlantique Nord 50W14 -41N46. _____

Découverte de l’épave du Titanic, 1 Septembre 1985, 1H05

Observation : Au moment où l’épave apparait, Lune se trouve en conjonction étoile Scheat.

Une série de six conjonctions à l’étoile Scheat intervient sur des dates clefs, en dépit de leurs distances entre elles dans le temps :  la fondation des chantiers, la fin de construction du Titanic, son voyage initial, son voyage inaugural, la collision et la découverte de son épave. L’étoile fixe Scheat - à 28°24’ Poissons en 1930 et 29°22 Poissons en 2000 du fait de la précession des équinoxes entrainant un décalage de 1° tous les 72 ans - forme une conjonction avec différentes planètes et un luminaire lors d’étapes clefs dans l’histoire du Titanic.

 Significations de l’étoile selon l’astrologue Vivian Robson : cause extrême infortune, meurtre, suicide et submersion » et l’astrologue Juvelno « danger de mort par eau ou suffocation » Pour ces deux astrologues, le point en commun cite le danger par eau, la submersion. Au moment de la collision avec l’iceberg, la Lune à 26°13’ Poissons atteint l’endroit où se sont succédées déjà quatre conjonctions de planètes différentes avec l’étoile Scheat.

Cartes du ciel établies en point vernal

- Construction des chantiers navals Harland and Wolff, 11 Avril 1861 conjonction Neptune en dignité 29°04’ Poissons avec l’étoile fixe Scheat.

- Fin de construction du Titanic, 31 Mars 1911 : Mars 27°56’ Poissons conjonction étoile Scheat

- Voyage initialement programmé du Titanic puis ajourné, 20 Mars 1912, Soleil 29°19’ Poissons à 6H15 du matin, à 29°31’ Poissons à 12h, conjonction étoile Scheat. Nouvelle Lune conjonction étoile.

Cartes du ciel avec heure.

- Perte hélice Olympic, le 24 Février 1912, changeant la date du voyage du Titanic. Aucune observation.

- Voyage inaugural 10 Avril 1912, Vénus 27°24’ Poissons et Nouvelle Lune en conjonction étoile Scheat

- Collision iceberg 14 Avril 1912, 23H40, Lune 26°13 Poissons conjonction avec étoile Scheat, nouvelle Lune

- L’épave du Titanic est retrouvée dans la nuit du 31 Août au 1er Septembre 1985, à 1H05. A l’heure de l’apparition du Titanic dans les caméras, la Lune à 28°56’ Poissons, fait écho à quelques minutes près à sa position soixante-treize ans plus tôt, la nuit du naufrage du Titanic le 15 Avril 1912. A nouveau lors de la découverte de l’épave du paquebot, la Lune est en conjonction avec l’étoile fixe Scheat ayant légèrement bougé. (1°=tous les 72 ans précession des équinoxes). 

Du transgénérationnel à l’intime

Dans l’ordre de succession, les planètes entrées en conjonction avec l’étoile de 1861 à 1985 sont Neptune, Mars, Soleil, Vénus, puis par deux fois la Lune, au moment du naufrage et lors de la découverte de l’épave. Dans deux dates, la Nouvelle Lune précédente s’est enregistrée sur l’étoile Scheat. Ces conjonctions s’établissent dans un sens décroissant, c’est-à-dire que la première conjonction démarre avec une planète transgénérationnelle, Neptune, en 1861 avec la fondation des chantiers navals, puis elle concerne des planètes intermédiaires sur les ciels de 1911 à 1912, avec Mars, le Soleil, avant d’atteindre Vénus le 10 Avril 1912 jour de l’embarquement à Southampton, puis la Lune le 15 Avril 1912, luminaire en analogie avec l’intime, l’émotion. On remarque les nouvelles Lunaisons avant le voyage inaugural et pendant le naufrage. Les quatre jours qui séparent la date du 10 et du 14 restent dans le même cycle de lunaison.

Ce sens décroissant, années après années, opère un cheminement pour partir d’une aventure collective, la construction de transatlantiques de pointes, pour arriver à au champ émotionnel, synonyme d’une Lune, en particulier en Poissons. Du reste, la Lune en Poissons, l’ultime conjonction avec l’étoile fixe Scheat, entretient une part de mystère, un monde de fantasmes et d’inspiration. Sous la muse de cette Lune prolifique, tant d’ouvrages, de films, de documentaires ont été produits sur l’histoire du Titanic. La série de conjonctions avec l’étoile Scheat semble unir le destin de ce transatlantique dans notre mémoire collective et transmettre son histoire de générations en générations. Des catastrophes maritimes ont eu lieues, sans susciter autant d’impact auprès des consciences. L’histoire du Titanic retentissante, continue de fasciner le public. Bien sûr, d’un point de vue astrologique, elle soulève plus que jamais la question du libre-arbitre.

Observations

La conjonction d’une planète ou d’un luminaire avec l’étoile Scheat est de l’ordre d’une probabilité sur 360 puisqu’il y a 360 degrés autour du Zodiaque. Cela arrive d’ailleurs sans qu’il y ait de particularité. Il y a toujours une planète qui arrive sur la fin du Poissons. Mais dans le cas présent, on est sur une période ciblée, avec des dates liées à des étapes d’un même événement : le voyage inaugural d’un transatlantique. La synchronicité se réitère par six fois (l'emplacement des nouvelles Lunes est exclu), ce qui multiplie la probabilité de 1/360 par six. Il existe 2160 probabilités pour que six conjonctions différentes avec l’étoile fixe Scheat s’enchaînent dans les étapes de la courte vie du Titanic.

Enfin, je finirai mon étude sur une histoire de synchronicité. Depuis quelques semaines, l’accélération de Neptune mondial approche de l’étoile Scheat. Est-ce un hasard. L’histoire le dira. Mais ce détail mérite d’être souligné. Cette localisation de Neptune à 29° est celle de la fondation des chantiers Harland and Wolff. Sous ce retour du cycle de Neptune sur l’origine du paquebot, le mythique Titanic pourrait connaitre un regain de fascination, de nouvelles inspirations ou susciter la nostalgie d’une époque.

Valérie Tenza Darmandy

Le 3 Avril 2024

Sources, heure de la découverte de l’épave du Titanic, Paul-Henri Nargelet, la cité de la Mer.

Sources heures  : musée de la Marine, la cité de la mer, « Titanic, destination désastre » de John P.Eaton et Charles A. Haas.

Sources étoile Scheat : les étoiles fixes, aux éditions traditionnelles 1984.